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Activité A.1

Définir la dynamique et la disponibilité du phosphore des sols sous régie biologique

Objectifs

1. Définir la dynamique et la disponibilité du phosphore des sols d’agriculture biologique et leur relation avec le rendement et l’absorption de P, et plus particulièrement :

  • Examiner les fluctuations de N et de P du sol dans des systèmes de légumineuses annuels et pluriannuels en gestion biologique.
  • Définir l’influence relative des légumineuses et des fertilisants organiques sur les fractions de P labile organique et inorganique du sol et l’absorption de P de la culture.
  • Définir la richesse des espèces et la contribution des champignons MA indigènes à la nutrition en P et à la productivité des cultures de légumineuses en se basant sur les pratiques de gestion des cultures.

2. Formuler des recommandations pour des pratiques améliorées visant à augmenter la fertilité des sols et la disponibilité du P dans les systèmes de production biologique, et contribuer à un modèle ou à une analyse du sol améliorés pour une surveillance au niveau de la ferme de la disponibilité de P dans les exploitations biologiques.

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Les agriculteurs biologiques canadiens ont déterminé que la promotion des stratégies de gestion des sols sous régie biologique dans un système de production de légumineuses était une priorité de recherche. Un sondage récent (CABC, 2009) auprès des agriculteurs biologiques canadiens a établi que leurs six plus grandes priorités de recherche portaient sur (i) la fertilité des sols et la rotation des cultures (ii) l’éducation des consommateurs sur les avantages du système (iii) les rotations avantageuses pour des problèmes spécifiques et (iv,v,vi) l’impact de la rotation sur la qualité du sol, les interactions écologiques et la vie du sol. Des recherches récentes ont cependant soulevé des préoccupations concernant la raréfaction possible du phosphore du sol dans les systèmes de production biologique du pays. Les systèmes de culture biologique changent à la fois la quantité, la distribution et la qualité de la matière organique du sol, mais il n’y a pas d’études sur la façon dont les différents systèmes d’agriculture affectent la performance de la culture, la qualité du sol, le processus microbien, et la dynamique du phosphore du sol. Les rotations des cultures biologiques vont des systèmes de fourrage ou d’engrais vert avec plusieurs années de légumineuses pluriannuelles en rotation, aux séquences culturales annuelles comprenant souvent des légumineuses à grain. Une quantité inadéquate de P dans le sol peut conduire à une mauvaise nodulation des légumineuses, à une faible fixation biologique de l’azote, et à une réduction de la croissance du fourrage ou de l’engrais vert.

Ce projet aborde directement ces priorités en définissant les contributions des réserves de phosphore organique et inorganique du sol, et du renouvellement biologique du phosphore, à la disponibilité du P (et du N) dans les cultures comme étant liées au type de sol et au mode de gestion de culture biologique de grande production. Des prélèvements multi- sites et pluriannuels des sols et des cultures seront effectués dans les sites de recherche et les fermes biologiques commerciales dans les régions des Prairies et de l’Est du Canada pour définir la relation entre les séquences de rotation, l’intensité du travail du sol, la gestion des résidus de culture, la gestion de la fertilité, le matériau parental du sol et son type, le profil pédologique et les fractions de P organique et inorganique, ainsi que les indices de fertilité P, comprenant la biomasse microbienne de P, l’activité des phosphatases, la colonisation et l’efficacité mycorrhizale, et le rendement et l’absorption de P (et de N) de la culture. 

Les sous-projets comprendront :                                    

  1. L’examen des fluctuations de N et de P dans le sol dans des systèmes annuels et pluriannuels de légumineuses en gestion biologique.
  2. La définition de l’influence relative des légumineuses et des fertilisants organiques sur les fractions de P labile organique et inorganique du sol et l’absorption de P de la culture.
  3. La définition de la richesse des espèces et la contribution des champignons MA indigènes à la nutrition en P et à la productivité des cultures de légumineuses en se basant sur les pratiques de gestion des cultures.

Combiné à des ensembles de projets de science liés entre eux, visant l’efficacité des champignons MA et la disponibilité du P pour le blé, le but est de recommander des pratiques améliorées afin d’augmenter la fertilité des sols et la disponibilité de P dans des systèmes de production biologique et de contribuer à un modèle ou à une analyse du sol améliorés qui permettra de surveiller au niveau de la ferme la disponibilité de P dans les fermes biologiques.

Chercheurs

Nom Affiliation
Chercheur principal
derek.lynch@dal.ca

Canada Research Chair in Organic Agriculture
AV¾ãÀÖ²¿
Faculty of Agriculture
PO Box 550
Truro, NS B2N 5E3

Codemandeur
diane.knight@usask.ca

Professeur ²¹²µ°ù鲵é
Department of Soil Science
University of Saskatchewan
5E82-51 Campus Drive
Saskatoon, SK S7N 5A8

Codemandeur
hamelc@agr.gc.ca

Chercheuse scientifique
Agriculture and Alimentaire Canada
Centre de recherche sur l'agriculture des Prairies semi-arides
C.P. 1030
Swift Current, SK S9H 3X2
Codemandeur
pvoroney@uoguelph.ca

Professeur
Land Resource Science
University of Guelph
Guelph, ON N1G 2W1

Partenaires et commanditaires

  • Commission canadienne du blé