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Activité F.7

Lutte contre le puceron rose du pommier dans les vergers de pommiers biologiques

Objectifs

Dans cette étude, nous proposons de mettre à l’essai une stratégie chimique et deux stratégies mécaniques pour réduire les populations printanières de puceron rose du pommier. Les stratégies chimiques comprennent des applications d’huile à l’automne et au printemps à diverses dates d’application. Les stratégies mécaniques comprennent l’enlèvement du plantain, l’hôte intermédiaire, du verger par débroussaillement, et labourer et réensemencer avec un mélange d’herbes pour vergers. Le moment des applications est crucial pour les applications d’automne et de printemps. Ainsi, nous utiliserons des pièges au bouquet phéromonal pour vérifier le moment de la migration automnale des pucerons roses du pommier dans le sud de la C.-B. Nous utiliserons également le modèle degré-jour conçu par Graf et coll. (2006) pour choisir le moment des applications d’huile d’automne.

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Le puceron rose du pommier, Dysaphis plantaginea, est considéré comme l’un des insectes de la pomme les plus nuisibles au monde. Il a été introduit d’Europe au Canada il y a plus d’un siècle avec ses hôtes hivernaux et estivaux, la pomme, et le plantain. Il s’est montré particulièrement problématique dans les vergers biologiques. Dans le futur il peut devenir un problème plus sérieux pour les vergers conventionnels, car des rapports montrent sa résistance grandissante aux insecticides.

Certaines années, les pucerons roses du pommier peuvent demeurer à de faibles niveaux dans certains vergers biologiques, alors que d’autres années, de fortes densités peuvent endommager sérieusement les fruits. Dans un verger ayant jusqu’à 100 % d’arbres infestés, comme c’était le cas dans plusieurs vergers en 2007, 76 % de la récolte peut être perdue.
                                                 
La lutte biologique par conservation contre les pucerons roses du pommier peut être efficace sur de faibles populations d’organismes nuisibles, mais elle ne peut pas prévenir de grands dommages durant les mauvaises années. Des huiles horticoles biologiquement acceptables sont disponibles, mais les applications printanières ne sont pas toujours efficaces une fois que l’alimentation des pucerons commence, car les pucerons sont alors protégés des pulvérisations par la forme courbée des feuilles. Ainsi, la plupart des recherches de ces dix dernières années se concentrent sur le contrôle automnal de cet insecte en utilisant une gamme de produits biologiques et conventionnels. Des produits conventionnels appliqués au bon moment ont présenté entre 90 et 100 % d’efficacité.

Les buts de cette recherche sont au nombre de trois. Le premier est d’étudier le potentiel d’un produit biologiquement acceptable, de l’huile blanche d’été et pour le traitement d’hiver, pour lutter contre le puceron rose du pommier quand on l’applique en automne et au printemps. L’huile blanche de pétrole sera testée au cours d’applications multiples en automne et au printemps et avec des nombres variables d’applications répétées. Un modèle degré-jour sera testé pour s’assurer de l’efficacité de l’huile de printemps appliquée juste après l’éclosion des Å“ufs et avant que ne commence l’alimentation des pucerons.  

Le deuxième but est de déterminer le moment de la migration automnale en utilisant des pièges au bouquet phéromonal afin de choisir efficacement le moment des applications automnales. 

Le troisième est d’évaluer la méthode mécanique qui consiste à enlever la plante-hôte intermédiaire du verger en labourant et en réensemençant avec un mélange d’herbes pour vergers à l’automne. Sans sa plante-hôte intermédiaire, le puceron rose du pommier ne peut pas terminer son cycle de vie et retourne dans les pommiers en automne pour pondre ses Å“ufs. On évaluera la capacité de cette méthode à réduire le pourcentage de couverture du plantain dans un verger et à réduire la population printanière de puceron rose du pommier. 

Dans la Similkameen Valley en Colombie-Britannique (C.-B.), la production de pommes biologiques est une importante industrie en croissance et cet organisme nuisible reste l’un des derniers pour lesquels il n’y a toujours pas de solution biologiquement acceptable. Cette recherche fournira aux producteurs plusieurs outils qui peuvent être utilisés contre cet organisme nuisible. 

Chercheurs

Nom Affiliation
Linda Edwards, Chercheur principal
ledwards@nethop.net
University of British Columbia
757 Riorden Rd
Cawston, BC V0X 1C2

Partenaires et commanditaires

  • British Columbia New Varieties Development Council, Organic Division