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Activité F.2

Gestion des mauvaises herbes pour la production biologique de bleuets sauvages

Objectifs

Les mauvaises herbes constituent l’inhibiteur de production prédominant dans les champs de bleuets nains. Les pratiques conventionnelles de lutte contre les mauvaises herbes reposent presque exclusivement sur l’application d’herbicide. La nature pluriannuelle et le type de développement de cette culture rendent difficile l’application de plusieurs techniques biologiques de lutte contre les mauvaises herbes adoptées par d’autres industries horticoles. L’incapacité à gérer les mauvaises herbes par des méthodes biologiques dans les champs de buissons nains est le principal problème qui limite l’expansion de l’industrie. C’est pourquoi l’objectif global de cette recherche est de mettre au point des options viables de lutte contre les mauvaises herbes pour les champs de bleuets nains biologiques. Les objectifs spécifiques comprennent :

  1. Mesurer l’incidence de l’assainissement des champs et de la manipulation de pH sur la croissance des mauvaises herbes, leur développement et leur reproduction ainsi que sur la croissance et le développement des bleuets.
  2. Mesurer l’incidence de l’assainissement des champs sur la viabilité des graines de mauvaises herbes.
  3. Mesurer l’incidence de la manipulation de pH sur l’activité du sol et sur populations mycorhiziennes.
  4. Déterminer le moment de l’arrachage des mauvaises herbes qui optimise les champs de bleuets et affaiblit les espèces pluriannuelles.

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Le bleuet sauvage (Vaccinium spp.) est la plus importante culture fruitière du Québec et des quatre provinces de l’Atlantique. Les champs commerciaux s’établissent à partir de peuplements indigènes sur des terres agricoles déboisées ou abandonnées en enlevant complètement la végétation. La gestion des peuplements indigènes permet la commercialisation d’un produit agroalimentaire « sauvage Â». Les champs sont essentiellement gérés en cycles de deux ans avec les pousses pluriannuelles taillés tous les deux ans pour accroître au maximum l’apparition des boutons à fleur, la mise à fruits, la production, et la facilité de la récolte mécanique. Dans les systèmes conventionnels, on emploie des herbicides sélectifs et de faibles niveaux d’engrais N, P, et K afin de lutter contre les mauvaises herbes concurrentes et d’encourager la production de baies. À cause de la nature pluriannuelle des bleuets sauvages, les techniques horticoles courantes comme la rotation des cultures ne sont pas des options de gestion viables.

Les mauvaises herbes sont le principal facteur limitant la production des champs de bleuets sauvages. Un contrôle insuffisant des mauvaises herbes réduira la production, entravera l’expansion clonale des bleuets, et peut mener à une plus grande incidence des maladies. L’adoption d’une production biologique de bleuets nains est essentiellement limitée par l’incapacité à contrôler la végétation concurrente. Les producteurs sont généralement incapables de maintenir une production biologique rentable à cause de la croissance et de la propagation des mauvaises herbes. Très peu de cultures de bleuets sont donc gérées biologiquement dans l’Est du Canada malgré des efforts répétés et un grand intérêt. Le thème de la recherche proposée sera le développement de techniques biologiques de lutte contre les mauvaises herbes viables d’un point de vue économique et pouvant facilement être adoptées par les producteurs de la région. Des essais seront menés pour évaluer l’assainissement des champs, la manipulation du pH du sol, et les techniques de gestion du couvert. La recherche aura lieu si possible dans des fermes commerciales, et la collecte de données comprendra une analyse du coût des facteurs de production afin de déterminer la rentabilité des diverses options de lutte contre les mauvaises herbes. L’objectif ultime est d’intégrer l’information acquise dans un programme de lutte contre les mauvaises herbes efficace pour les bleuets sauvages biologiques. La création de systèmes de gestion des mauvaises herbes praticables pour le bleuet sauvage aidera les producteurs actuels et devrait susciter une croissance dans l’industrie.   

Chercheurs

Nom Affiliation
Nathan Boyd, Chercheur principal
nboyd@dal.ca
Professeur ²¹²µ°ù鲵é
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Faculty of Agriculture
PO Box 550
Truro, NS B2N 5E3
, Collaborateur
derek.lynch@dal.ca
Canada Research Chair in Organic Agriculture
AV¾ãÀÖ²¿
Faculty of Agriculture
PO Box 550
Truro, NS B2N 5E3
, Collaborateur
chris.cutler@dal.ca
Professeur ²¹²µ°ù鲵é
Wild Blueberry Entomology Research Chair

AV¾ãÀÖ²¿
Faculty of Agriculture
PO Box 550
Truro, NS B2N 5E3
, Collaborateur
p.burgess@agrapoint.ca
Horticulturist
AgraPoint
Bible Hill, NS B6L 2H5

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